jeudi 2 juin 2022

GUY MERCIER , dernier lutteur de haut niveau passé professionnel , vient de disparaître .


Ainsi  qu ' il  l ' a  fait  toute  sa  vie

Guy  MERCIER

vient  de  partir  serein  et  la  tête  haute  .

ce  Jeudi  2  Juin  2022  

à  l ' âge  de  91  ans  

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Rendez  vous  à  ses  nombreux  amis

le   Lundi   13  juin

au  Funérarium  de  Clamart

à  15  heures

Réctification

                            14   heures    30



Obsèques de mon père Guy Mercier.
Petit changement.
Pour celles et ceux qui viendront le Lundi 13 Juin l'horaire n'est pas 16h mais 15h. Désolé pour cette erreur.
Donc:
Lundi 13 Juin.
Funérarium de Clamart. Rue de la porte de Trivaux.
Clamart. 92 140.
La cérémonie durera 30 minutes.
Encore une fois merci à vous tous.
Marc
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Guy  Mercier  

une  fois  encore  avec  ses  potes



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On  reverra  un  peu  plus  tard

sa  carrière  exceptionnelle

chez  les  amateurs  et  les  professionnels

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Je reprendrais la phrase de Bob Plantin dans son article de ce matin;
"Ainsi qu'il l'a fait toute sa vie, Guy Mercier vient de partir serein et la tête haute".
Il nous à quitté ce matin, à 7h10 dans son sommeil.
Homme de combats, ceux qui étaient les siens, il les aura tous gagné.
Il à apporté au catch Français, après une longue lutte, un confort social dont ont pu bénéficier, Catcheurs et Officiels.
Homme généreux, il nous à élevé, mon frère et moi, dans cette générosité pour l'autre. Nous n'avons jamais manqué de rien.
Depuis 13 ans, depuis le décès de ma mère, il vivait avec nous dans notre maison de Longjumeau.
Atteint de la maladie d'Alzheimer, nous avons toujours refusé, ma femme et moi de le placer en maison. Nous l'avons gardé auprès de nous. Je lui devait bien ça!
Il va bientôt aller rejoindre ses parents et ma mère dans le petit cimetière de St Victor dans les montagnes du Cantal.
Les Obsèques se dérouleront le Lundi 13 Juin à 16h00 au funérarium de Clamart Hauts de Seine. Il sera incinéré vers 17h.
Ces cendres rejoindront celle de ma mère en Auvergne.
Pour ceux qui le veulent et le peuvent, je vous invite donc le 13 Juin à Clamart.

 Marc  MERCIER  

                                                                            
                                                                                         


CLIC    sur    ce   lien


La   TRIBU    MERCIER

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                                                                                 A L P R A

DE LA LUTTE AU PROFESSIONNALISME ,
A . L . P . R . A , association des Anciens Lutteurs
Professionnels , Retraités ou en Activité .
Michel Saulnier pré-sélectionné Olympique .
aujour ' d hui décèdé , président .
Guy Mercier , - équipe de France , membre d ' honneur
Georges Ballery , un des plus beaux palmarès Français
Michel Bezy , historien ,
et Jean Gordin médecin de l ' élysée Montmartre en sont
les membres d ' honneur .





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DERNIERS  LUTTEURS

AYANT    UN  BEAU  PALMARES   EN  LUTTE

ET  QUI   SONT  DEVENUS  PROFESSIONNELS

dans  le  sillage  de  Henri  DEGLANE  et  Emile  POILVE

TOUT  DEUX  CHAMPION  OLYMPIQUE

depuis   ,  ALBERT  FALAUX   (  J O  de  Londres  1948   )

Guy  Mercier -  Gilbert  Cesca  -  Bruno  Asquini

Michel  Saulnier  -  César  Colavecchi  -  

Gérard  Bouvet  -  Gilbert   Wehrle  -  Claude   Rocca

Lino  et  Michel   Di  Santo


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Il  est  juste  de  mentionner 
que  lorsque
''  Le  statut  de  lutteur  de  haut  niveau  '' 
sera  officialisé
les  meilleurs  lutteurs  Français
n ' auront  pas  à  ''  sortir  leur  croûte  ''
entre  les  12  cordes  d ' un  ring  .

""

ce  qui  correspondra  d ' ailleurs
à  la  fin  de  
LA  LUTTE  PROFESSIONNELLE

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Guy  et  Michel
peuvent   dormir  en    paix
Ils  ont  assuré  une  retraite  plus  confortable
à  leurs  copains  lutteurs

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Guy  et  Michel

Dernière  photo  en  famille

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(   page  de  ROUND  20  )
sortie  à  Noël   2022 
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Lundi 13 Juin 2022
  Hommage à mon père

 

Le cerveau reste la dernière planète à explorer. Tels fut la réponse de ton petit fils Hugo répondant  aux journalistes.

Claude ASKOLOVICHT écrira dans le Vanitifair de Septembre 2017 ; « Fils et petit de Catcheurs, Hugo Mercier à préféré mettre son énergie dans les études et lorsque la maladie d’Alzheimer à touché son grand père, il s’est juré de tout faire pour soulager ses nuits de souffrance. L’histoire d’un petit génie qui veut sauver le sommeil de sa famille et de l’humanité».

Pour toi, Papa, alors qu’il faisait ses études à Polytechnique et qu’il n’avait pas 20 ans, traumatisé par ce mal qui te touchait, Hugo s’est intéressé aux neurosciences pour comprendre ce qu’il t’arrivait. De ce traumatisme, Il a fondé Dreem.

J’aurai tellement aimé que tu puisses te rendre compte de sa fulgurante réussite. Tout est partit de toi.
J’aurais aussi aimé que tu puisses entendre tous ces hommes influents, le complimenter.

Xavier Niel, disant que ton petit fils aura plus d’influence que n’importe quel gouvernement ou le Docteur Alexandre, ancien PDG de Doctissimo proclamant qu’il était un miracle de la génétique. Pourtant, comme toi, il est resté humble et généreux.

Quoi de plus essentiel, dans la vie, de voir nos enfants nous succéder et nous dépasser. C’est notre cadeau à l’humanité. La transmission est tout ce qu’il restera.

C’est cette maladie, dont beaucoup sont victimes, qui a déclenché l’obsession d’Hugo de vouloir trouver des solutions à ces pathologies Neurodégénératives. 

Je pensais pouvoir te garder encore quelques années auprès de moi. J’y croyais. Je faisait un déni total sur la perte d’un père qui fut mon idole, mon exemple, un père à qui je voulais ressembler sans jamais pouvoir y arriver.

Lorsque le virus de la Covid t’a touché, il y a deux ans, les médecins m’avaient préparé à ton imminente disparition. Tu as résisté. Tu as battu ce virus et tout est repartit.

Le chêne est robuste et bien enraciné ;

Un plaisir m’envahissait  lorsque je te voyais sauter sur les plats que Marion te préparait. Tu n’attendais même pas que l’on règle ton fauteuil à la bonne distance. Ca me faisait rire !

Le vieux chêne était restait debout.

Puis il y eu cette journée du 23 Mai où tu as été hospitalisé. Tu devais passer le Cap des 4 Jours, m’avait dit le médecin. Une fois encore tu as résisté. Tes examens sanguins étaient parfaits.

Mais, La dernière semaine, alors que tu devais rentrer à la maison 4 jours après, nous avions constaté dans ton regard une certaine lassitude.

Quoi de plus essentiel, dans la vie, de voir nos enfants nous succéder et nous dépasser. C’est notre cadeau à l’humanité. La transmission est tout ce qu’il restera.

C’est cette maladie, dont beaucoup sont victimes, qui a déclenché l’obsession d’Hugo de vouloir trouver des solutions à ces pathologies Neurodégénératives. 

Je pensais pouvoir te garder encore quelques années auprès de moi. J’y croyais. Je faisait un déni total sur la perte d’un père qui fut mon idole, mon exemple, un père à qui je voulais ressembler sans jamais pouvoir y arriver.

Lorsque le virus de la Covid t’a touché, il y a deux ans, les médecins m’avaient préparé à ton imminente disparition. Tu as résisté. Tu as battu ce virus et tout est repartit.

Marion t’as un peu bousculé oralement, te disant, Allez Guy, il faut vous bouger, on va vous ramener à la maison, vous ne voulez quand même pas rester ici ?…En sortant de la clinique, j’ai dis à Marion, « Maintenant qu’il est soigné, c’est lui qui décide, ou il veut ou il ne veut plus ! » Tu n’as plus voulu.

Combattant que tu fut toute ta vie, il apparaitrait que tu as lâché prise pour la première fois de ton existence. Je pense que tu en avait marre. Alors, tu t’es endormi.

8 jours après, ayant cette terrible impression de t’abandonner, je suis revenu te voir dans une chambre funéraire. Ce que je pensais ne jamais voir, je l’ai vue. Toi, ici, allongé à tout jamais. Je t’ai longuement regardé et j’ai glissé dans ta poche une vielle petite pochette en papier où se trouve une mèche de cheveux de ton frère, tué durant la guerre, que ta mère avait coupé et que nous avons toujours gardé.

Une vie est passée. Le vieux chêne est tombé.

Les messages, les appels, les mails, les courriers furent nombreux à l’annonce de ton décès. Ces messages, ses appels et cette présence aujourd’hui pour te rendre hommage, me touche profondément car il me confirme le grand homme que tu étais, les valeurs que tu véhiculais.

Pour comprendre qui tu étais réellement, il faut remonter à ton enfance. Tu avais 9 ans lorsque les Allemands sont venu arrêter ton père, farouche opposant au régime de Vichy. Il fut Déporté.

En 1942, tu avais 11 ans, ton frère Marc, dont vous m’avez donné le prénom, refuse de répondre aux autorités d ‘occupation qui lui ordonne, le 11 décembre 1942, de rejoindre le service de travail obligatoire en Allemagne.

Il escalada le mur du fond du jardin, dans cette maison de Bourg-la-Reine où nous avons grandit, mon frère et moi, pour s’enfuir et rallier la résistance en Charente où il participe à de nombreuses opérations de liaisons et de récupération d’armes parachutées. Alors caporal des  Forces Françaises de l’intérieur, (FFI) il fera montre de courage et d’initiative et choisit, dès les premiers assauts contre les troupes allemandes, de se porter volontaire au corps franc de son groupe Bir- Hakeim.

Il commandera son groupe avec courage et héroïsme.

Il fut blessé près d’Angoulême alors qu’il tente de porter secours à l’un de ses hommes sur le point d’être achevé par l’ennemi.

8 jours plus tard, le 24 Aout 44, son corps franc, composé de 9 Hommes et soutenu par une soixantaine de FFI, engagent une dernière action à l’entrée de village de Condac, alors même qu’ils savaient qu’il avaient été dénoncé par une femme du village et qu’ils n’en ressortiraient pas vivant. Plutôt que de cesser le combat et de risquer, en s’échappant, la vie des FFI, il décide avec ses hommes de résister jusqu’à la mort.

A l’issus d’un combat héroïque, au cours duquel l’ennemi subit des pertes importantes, les 9 jeunes héros tombent. Marc fut blessé à la poitrine avant de recevoir, en pleine tête, le coup de grâce tiré par un fusil allemand. 

Il avait 23 ans. 

Célébré par une stèle a côté du char Leclerc à Bourg-la-Reine, ton frère est enterré dans le cimetière de la commune a côtés de la tombe de René Reckel, autre grand héro de la guerre et ami de la famille. Il fut torturé avant d’être fusillé au mont Valérien. Une de ses actions fut mis à l’image sur grand écran dans le film l’Armée des Ombres.

Ton père et ton frère furent de vrais résistants et les deux légions d’honneur et les croix de guère que nous avons à la maison ne donnent aucun doute que ces hommes étaient des défenseurs de leur patrie.

Je sais, papa, que ta vie s’est construite en raison de ce traumatisme vécu trop jeune.

Ton frère était un lutteur amateur, et le choc de la perte de cet être cher, te guida vers ce sport. Tu voulais suivre son parcours de lutteur. Ton caractère, ta force, ton esprit volontaire te permirent de monter sur les plus hautes marches des podiums. Ton palmarès amateur est à la hauteur de l’homme que tu étais.

De 1951 à 1956, tu montais sur la plus haute marche du podium jusqu’à ta sélection pour les jeux Olympique de Melbourne.

Comme souvent, entre dirigeants de fédérations et athlètes de haut niveau, les frictions sont parfois houleuses. Pour une histoire de poids que tu contestais, tu fus boycotté des JO. Le grand échec de ta vie.

Pourtant, les dirigeants de la FFL, sont tous unanime, tu fut un grand Champion. Les messages que ces derniers m’ont fait parvenir cette dernière semaine, me montrent à quel point il t’estimait.

Daniel Emelin, Délégué auprès du Président de la fédération, m’écrivait, il y à quelques jours,  « Il était perfectionniste au niveau du travail comme il l’a toujours été sur un Ring ou un Tapis. Homme généreux, nous avions toujours beaucoup de plaisir à échanger avec lui. Il a contribué à ce que certains de nos amis lutteurs, viennent le rejoindre au sein des Gymnases Club. L’un d’entre eux, Didier favori, m’a contacté, pour me faire part de sa profonde tristesse. Sa voix ne trahissait pas ses sentiments à ton égard.

Après cette immense déception des jeux de Melbourne, tu mis fin à ta carrière de lutteur.

La suite, tu ne la voulais pas. Les lumières, les paillettes ne t’intéressaient pas. Tu étais un lutteur dans l’âme. Pour autant, le sacrifice de ton sport t’ayant empêché de faire des études, tu acceptais alors, la proposition de Robert Lageat, un puissant Matchmaker  qui te proposa de rentrer dans son écurie en tant que Catcheur.

Très vite tu as été respecté. Tu était ce que l’on appelle dans notre jargon un bourreur ! Il n’y en à que très peu dans notre biseness. Tu t’es immédiatement imposé.

Gilbert Wherle, un de ceux qui font partie de cette race de bourreur, se remémore souvent ce combat que vous aviez fait au Palais de la mutualité. Un autre Bourreur, qui avait pris la place de Gilbert pour indisponibilité, Charles Verlhust dit « Alan la Foudre » Combattu contre toi en bourre devant les caméras de la télévision. Robert Lageat avait mis ce concept en route où les prétendant ne se comptaient que sur une main.

Une des stars Américaine de l’époque le hongrois, Stan Karoly, lui aussi bourreur d’exception et sous la demande des Américains, te fit venir au Madison Square Garden où ton rôle fut celui de jouer les Barreurs. Tu devais, sur ce prestigieux ring, dégonfler la tête des prétentieux. Tu pesais 85 Kg, eux plus de 100 voir 120 !

Enfant, je te regardais souvent à la télé où tu étais l’une des Vedettes du Catch. J’étais éblouie par ta stature, ton charisme et ta technique. N’étant que très peu attiré par l’école, sportif moi aussi, je compris immédiatement que c’était ce Job qu’il fallait que je fasse.

Je voulais te ressembler. Je me suis donc jeté dans le bain. Mon frère prendra la même direction, quelques années plus tard.

Cela étant, il nous aura fallu transpiré dur pour se faire un prénom. Passé derrière la notoriété et la force du père, ce ne fut pas facile.

Mais cette vie de Vedette était loin d’être à la hauteur de ce que tu étais, il te fallait autres choses de plus concret, de plus réel.

C’est donc à la fin des années 60 que tu te lanças dans un énorme combat social. Te suivit, un homme qui deviendra plus tard mon mentor, Michel Saulnier.

Vous aviez décidé de vous affronter aux puissants Patrons du Catch Français pour les obliger à déclarer les catcheurs

Dès ce jour, alors que tous les deux vous étiez sur le haut de l’affiche, les portes du milieu se sont fermées.

En Juillet 1976, le combat était gagné, vous réussissiez à faire voter une loi après 8 ans de lutte intense. Cette loi  mettait enfin les catcheurs au statut d’intermittent du Spectacle. 

Une des stars Américaine de l’époque le hongrois, Stan Karoly, lui aussi bourreur d’exception et sous la demande des Américains, te fit venir au Madison Square Garden où ton rôle fut celui de jouer les Barreurs. Tu devais, sur ce prestigieux ring, dégonfler la tête des prétentieux. Tu pesais 85 Kg, eux plus de 100 voir 120 !

Enfant, je te regardais souvent à la télé où tu étais l’une des Vedettes du Catch. J’étais éblouie par ta stature, ton charisme et ta technique. N’étant que très peu attiré par l’école, sportif moi aussi, je compris immédiatement que c’était ce Job qu’il fallait que je fasse.

Je voulais te ressembler. Je me suis donc jeté dans le bain. Mon frère prendra la même direction, quelques années plus tard.

Cela étant, il nous aura fallu transpiré dur pour se faire un prénom. Passé derrière la notoriété et la force du père, ce ne fut pas facile.

Mais cette vie de Vedette était loin d’être à la hauteur de ce que tu étais, il te fallait autres choses de plus concret, de plus réel.

C’est donc à la fin des années 60 quetu te lanças dans un énorme combat social. Te suivit, un homme qui deviendra plus tard mon mentor, Michel Saulnier.

Vous aviez décidé de vous affronter aux puissants Patrons du Catch Français pour les obliger à déclarer les catcheurs

Dès ce jour, alors que tous les deux vous étiez sur le haut de l’affiche, les portes du milieu se sont fermées.

En Juillet 1976, le combat était gagné, vous réussissiez à faire voter une loi après 8 ans de lutte intense. Cette loi  mettait enfin les catcheurs au statut d’intermittent du Spectacle. 

Nous pouvions donc bénéficier du chômage, des retraites, des congés spectacle et  des pensions d’accidents du travail.

Ce combat vous à amener à avoir un contrat sur vos têtes…

Même si la préfecture vous avait délivré deux ports d’armes, ce qui est très rare et prouve que vous étiez en réels dangers, cela ne vous a jamais inquiété plus que ça.

Aujourd’hui, Bob Plantin , Président de l’ALPRA te rend hommage pour ce que ce que vous avez fait pour ce métier, pour eux.

Suite à cette lutte sociale, tu fus présenté à Paul Ricard en personne avec qui, durant très longtemps tu dirigeais, toujours aux côtés de Michel, la fabuleuse tournée Ricard.Tu avais alors réinventé le Catch en montant un Show adapté à la marque. Cette tournée dura plus de 10 ans.

J’ai eu cette chance, jeune, d’avoir Catcher dans les deux dernières tournée avant que la loi Evin interdise la publicité pour le tabac et les alcool.

Tu mis fin à ta carrière un soir d’été où nous étions en Gala, tous les deux à Iffigniac, la ville de Bernard Hinault.

Robert Duranton te plaça un mauvais coup de pieds à la colonne vertébrale. Tu as terminé ton match, puis au retour dans les vestiaires, sans te plaindre, tu as enlever tes chaussures de Catch et me les as donné en plus de ta veste de parade. « Tiens, ça te servira » m’as tu dis sans me donner d’autres explications.

Alors, tout c’est arrêté, tu avais 50 ans. Néanmoins, le chêne avait encore de la sève.

Il te fallait trouver un autre combat, une autre ambition. C’est notre ami et avocat, Jacques Boedels, après lui avoir parlé de toi, qui négocia une rencontre avec Patrick Dalia, un homme qui quand à lui révolutionnât le monde des salles de Sport.

Tu rentras dans cette société par la petite porte. Très vite tu devenais l’un des personnages clé de ce groupe. Plus tard, après avoir montré à ce dernier ton talent de gestionnaire tu fus mis au poste de Directeur Général du Groupe et même à celui de PDG.

Patrick, par la suite, ayant racheté le Paris Country Club, te plaça une fois encore à un poste important de ce Golf Parisien.

Il y à 10 jours, au lendemain de ta disparition, Je recevais ce SMS ;

« Toutes mes condoléances à toi et ton frère, lui qui vous chérissait tant.
Guy a eu une vie admirablement bien remplie qu’il a dirigé avec son énergie, sa ténacité et son intelligente approche humaine. Une de mes plus belles rencontres. Bien à vous deux Patrick Dalia. »

Enfin, l’âge étant, tu as pris ta retraite. Maman voulait enfin profiter un peu de toi, et tu acceptas. Alors tu as acheté une maison en auvergne puis une autre en Normandie. Tu y recevais Louise, Thomas, Antoine et Hugo tes 4 petits enfants avec qui tu aimais faire le clown.

Qu’avons nous hérité, Pierre et moi, de toi ?

Je pense une certaine force. Un esprit combattant qui nous interdit de courber l’échine, quelques soient les raisons. De la générosité mais surtout un esprit de famille que nous avons transmis à nos enfants. Le clan, rassures toi est toujours intact.

Si la petite Louise, ta petite fille est pr

Il te fallait trouver un autre combat, une autre ambition. C’est notre ami et avocat, Jacques Boedels, après lui avoir parlé de toi, qui négocia une rencontre avec Patrick Dalia, un homme qui quand à lui révolutionnât le monde des salles de Sport.

Tu rentras dans cette société par la petite porte. Très vite tu devenais l’un des personnages clé de ce groupe. Plus tard, après avoir montré à ce dernier ton talent de gestionnaire tu fus misau poste de Directeur Général du Groupe et même à celui de PDG.

Patrick, par la suite, ayant racheté le Paris Country Club, te plaça une fois encore à un poste important de ce Golf Parisien.

Il y à 10 jours, au lendemain de ta disparition, Je recevais ce SMS ;

« Toutes mes condoléances à toi et ton frère, lui qui vous chérissait tant.
Guy a eu une vie admirablement bien remplie qu’il a dirigé avec son énergie, sa ténacité et son intelligente approche humaine. Une de mes plus belles rencontres. Bien à vous deux Patrick Dalia. »

Enfin, l’âge étant, tu as pris ta retraite. Maman voulait enfin profiter un peu de toi, et tu acceptas. Alors tu as acheté une maison en auvergne puis une autre en Normandie. Tu y recevais Louise, Thomas, Antoine et Hugo tes 4 petits enfants avec qui tu aimais faire le clown.

 Il te fallait trouver un autre combat, une autre ambition. C’est notre ami et avocat, Jacques Boedels, après lui avoir parlé de toi, qui négocia une rencontre avec Patrick Dalia, un homme qui quand à lui révolutionnât le monde des salles de Sport.

Tu rentras dans cette société par la petite porte. Très vite tu devenais l’un des personnages clé de ce groupe. Plus tard, après avoir montré à ce dernier ton talent de gestionnaire tu fus mis au poste de Directeur Général du Groupe et même à celui de PDG.

Patrick, par la suite, ayant racheté le Paris Country Club, te plaça une fois encore à un poste important de ce Golf Parisien.

Il y à 10 jours, au lendemain de ta disparition, Je recevais ce SMS ;

« Toutes mes condoléances à toi et ton frère, lui qui vous chérissait tant.
Guy a eu une vie admirablement bien remplie qu’il a dirigé avec son énergie, sa ténacité et son intelligente approche humaine. Une de mes plus belles rencontres. Bien à vous deux Patrick Dalia. »
.

Qu’avons nous hérité, Pierre et moi, de toi ?

Je pense une certaine force. Un esprit combattant qui nous interdit de courber l’échine, quelques soient les raisons. De la générosité mais surtout un esprit de famille que nous avons transmis à nos enfants. Le clan, rassures toi est toujours intact.

Si la petite Louise, ta petite fille est présente aujourd’hui, Antoine et Thomas sont absents. La raison est qu’ils doivent gérer la plage de Pierre en son absence.

Je crois que nous avons pris acte de ce que tu nous as transmis et j’espère que nous sommes digne de toi, digne de maman qui, elle non plus, ne manquait pas de courage.

Pour être plus proche de toi, toi l’idole de mon enfance, j’ai essayé de marcher dans tes pas. Par la suite, j’ai essayé de me faire un nom dans ce métier bien complexe.

J’ai moi-même mené certains combats dans ce catch Français, pour améliorer le système.

Aujourd’hui, comme toi,je pense que je laisserai une trace dans ce métier, le Catch.

 Je n’ai pas eu le temps de t’en parler mais j’aurai tellement été fière de t’annoncer qu’un film sur grand écran, retracera un moment de ma vie,  celle où j’ai voulu porter aide à des jeunes gens désœuvrés par le biais de l’apprentissage du Catch dans mes écoles. Ces moments de ma vie ou j’ai mené mon combat auprès des hommes politiques et des médias pour leur demander de me soutenir dans mon action. Ces jeunes avec qui je partais, tout au long de l’année sur les routes dans des tournées que je produisais.

Bien que flatté qu’un acteur principal porte mon nom dans un film, qui plus est, produit par UGC, ma pensée première, à la signature du contrat, était pour toi. Etant à ce jour le seul Catcheur Professionnel sur la planète dont le cinéma retracera une période de sa vie, je 

pense que tu aurais été fier de mon parcours et de cet aboutissement.

Je peux te le dire aujourd’hui, Pierre comme moi, avons été étouffé par ce personnage hors du commun que tu étais. Comment surpasser, voir, juste égaler un homme de ta trempe ?

Rassure toi, mais tu le sais, Pierre a su faire sa place dans son métier et il est reconnu pour son grand professionnalisme. Il a réussis dans un métier où les places sont chères et où les coups bas sont inexorablement présents.

Tes petits enfants sont tous à l’œuvre et aucuns d’entres eux ne sont en difficulté. Notre famille tient debout, rassure toi. Tu peux partir tranquille.

Autour de toi, nombreux sont ceux qui sont venus pour te rendre hommage.

Je suis profondément ému de voir toutes ces personnes t’entourer.

Je ne peux terminer cet hommage, sans en rendre un à mon épouse Marion.

50 ans de vie commune auprès d’elle.

Mon fils Hugo, dans son livre, « à la conquête du sommeil », écrivait :

« Elle aurait fait une excellente Psychologue mais choisit à la place, des études d’infirmière, plus courtes, moins engageantes pour suivre mon père. Ma mère analyse plus qu’elle n’agit. Sa capacité à comprendre et connaître les gens, mais surtout son dévouement sans faille aux autres m’a toujours subjugué. »

Je pense que tu aurais été fier de mon parcours et de cet aboutissement.

Je peux te le dire aujourd’hui, Pierre comme moi, avons été étouffé par ce personnage hors du commun que tu étais. Comment surpasser, voir, juste égaler un homme de ta trempe ?

Rassure toi, mais tu le sais, Pierre a su faire sa place dans son métier et il est reconnu pour son grand professionnalisme. Il a réussis dans un métier où les places sont chères et où les coups bas sont inexorablement présents.

Tes petits enfants sont tous à l’œuvre et aucuns d’entres eux ne sont en difficulté. Notre famille tient debout, rassure toi. Tu peux partir tranquille.

Autour de toi, nombreux sont ceux qui sont venus pour te rendre hommage.

Je suis profondément ému de voir toutes ces personnes t’entourer.

Je ne peux terminer cet hommage, sans en rendre un à mon épouse Marion.

50 ans de vie commune auprès d’elle.

Mon fils Hugo, dans son livre, « à la conquête du sommeil », écrivait :

« Elle aurait fait une excellente Psychologue mais choisit à la place, des études d’infirmière, plus courtes, moins engageantes pour suivre mon père. Ma mère analyse plus qu’elle n’agit. Sa capacité à comprendre et connaître les gens, mais surtout son dévouement sans faille aux autres m’a toujours subjugué. »

pense que tu aurais été fier de mon parcours et de cet aboutissement.

Je peux te le dire aujourd’hui, Pierre comme moi, avons été étouffé par ce personnage hors du commun que tu étais. Comment surpasser, voir, juste égaler un homme de ta trempe ?

Rassure toi, mais tu le sais, Pierre a su faire sa place dans son métier et il est reconnu pour son grand professionnalisme. Il a réussis dans un métier où les places sont chères et où les coups bas sont inexorablement présents.

Tes petits enfants sont tous à l’œuvre et aucuns d’entres eux ne sont en difficulté. Notre famille tient debout, rassure toi. Tu peux partir tranquille.

Autour de toi, nombreux sont ceux qui sont venus pour te rendre hommage.

Je suis profondément ému de voir toutes ces personnes t’entourer.

Je ne peux terminer cet hommage, sans en rendre un à mon épouse Marion.

50 ans de vie commune auprès d’elle.

Ma peine est immense. Tu fus mon exemple, l’homme que je voulais être. Ta disparition est une vraie amputation pour moi. Quelque chose de moi est partit avec toi ce 2 Juin.

Notre vieux chat, celui qui se blottissait sur tes genoux, est mort hier. Je l’ai enterré ce matin. Lui manquais-tu à ce point qu’il vienne te rejoindre le même jour ?

Je garderai tes cendres quelques mois encore dans notre maison, puis, à l’automne, j’irai les mélanger avec celles de maman, puis, Pierre, Marion et moi, les disperseront à Saint Victor dans cette petite montagne ou vous aimiez vous promener.

Mon père n’est plus. Une vie vient de passer. Il se repose et c’est bien ainsi. Le chêne n’est plus.

 C’est ainsi qu’a la disparition brutale de ma mère, elle aussi une sainte, au moment même ou nous constations que tu étais  touché par la maladie d’Alzheimer, que sans hésitation Marion m’a demandé de te prendre avec nous.

Marion te considérait comme son second père. Elle a immédiatement tout pris en mains.

Nombreux sont ceux qui me félicite de t’avoir gardé avec moi, de t’avoir assisté jusqu’au bout, sans accepter de te placer.

Ils se trompent. Moi, je me suis contenté de t’aimer, de t’emmener avec moi dans quelques galas, d’aller au restaurant ou voir des copains, mais Marion, elle, t’a tout donné. Elle t’emmena partout.

Elle T’a dorloté, assisté, soutenu,  mis en sécurité, elle prenait un soin immense de toi.

Une fois devenu impotent, sans rentrer dans les détails, elle te lavait, t’habillait te coiffait. Tout ce que je n’aurai pas pu faire.

Elle a sacrifié 13 ans de sa vie pour s’occuper de toi à temps complet après avoir sacrifiée plusieurs décennies pour moi. Sans elle j’aurai été perdu.

Elle m’a déchargée, elle a déchargée mon petit frère de cette lourde tâche. Pierre et moi en sommes conscients et bien reconnaissants.

Elle a fait ce qui est le plus précieux à mes yeux, te faire garder ta dignité jusqu’à ton dernier souffle. Grace à elle, tu es partit, comme l’écrivait bob Plantin, serein et la tête haute comme tu  l’as été toute sa vie.

Marion, merci pour se sacrifice.

 Ma peine est immense. Tu fus mon exemple, l’homme que je voulais être. Ta disparition est une vraie amputation pour moi. Quelque chose de moi est partit avec toi ce 2 Juin.

Notre vieux chat, celui qui se blottissait sur tes genoux, est mort hier. Je l’ai enterré ce matin. Lui manquais-tu à ce point qu’il vienne te rejoindre le même jour ?

Je garderai tes cendres quelques mois encore dans notre maison, puis, à l’automne, j’irai les mélanger avec celles de maman, puis, Pierre, Marion et moi, les disperseront à Saint Victor dans cette petite montagne ou vous aimiez vous promener.

Mon père n’est plus. Une vie vient de passer. Il se repose et c’est bien ainsi. Le chêne n’est plus.

                Marc  Mercier 

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Round  20   --  2022  -