Réctification
14 heures 30
Marc MERCIER
La TRIBU MERCIER
Lundi 13 Juin 2022
Hommage à mon
père
Le cerveau reste la dernière
planète à explorer. Tels fut la réponse de ton petit fils Hugo répondant aux
journalistes.
Claude ASKOLOVICHT écrira
dans le Vanitifair de Septembre 2017 ; « Fils et petit de Catcheurs,
Hugo Mercier à préféré mettre son énergie dans les études et lorsque la maladie
d’Alzheimer à touché son grand père, il s’est juré de tout faire pour soulager
ses nuits de souffrance. L’histoire d’un petit génie qui veut sauver le sommeil
de sa famille et de l’humanité».
Pour toi, Papa, alors qu’il
faisait ses études à Polytechnique et qu’il n’avait pas 20 ans, traumatisé par
ce mal qui te touchait, Hugo s’est intéressé aux neurosciences pour comprendre
ce qu’il t’arrivait. De ce traumatisme, Il a fondé Dreem.
J’aurai tellement aimé que tu
puisses te rendre compte de sa fulgurante réussite. Tout est partit de toi.
J’aurais aussi aimé que tu puisses entendre tous ces hommes influents, le
complimenter.
Xavier Niel, disant que ton
petit fils aura plus d’influence que n’importe quel gouvernement ou le
Docteur Alexandre, ancien PDG de Doctissimo proclamant qu’il était un miracle
de la génétique. Pourtant, comme toi, il est resté humble et généreux.
Quoi de plus essentiel, dans
la vie, de voir nos enfants nous succéder et nous dépasser. C’est notre cadeau
à l’humanité. La transmission est tout ce qu’il restera.
C’est cette maladie, dont
beaucoup sont victimes, qui a déclenché l’obsession d’Hugo de vouloir trouver
des solutions à ces pathologies Neurodégénératives.
Je pensais pouvoir te garder
encore quelques années auprès de moi. J’y croyais. Je faisait un déni total sur
la perte d’un père qui fut mon idole, mon exemple, un père à qui je voulais
ressembler sans jamais pouvoir y arriver.
Lorsque le virus de la Covid
t’a touché, il y a deux ans, les médecins m’avaient préparé à ton imminente disparition.
Tu as résisté. Tu as battu ce virus et tout est repartit.
Le chêne est robuste et bien
enraciné ;
Un plaisir m’envahissait lorsque
je te voyais sauter sur les plats que Marion te préparait. Tu n’attendais même
pas que l’on règle ton fauteuil à la bonne distance. Ca me faisait rire !
Le vieux chêne était restait
debout.
Puis il y eu cette journée
du 23 Mai où tu as été hospitalisé. Tu devais passer le Cap des 4 Jours,
m’avait dit le médecin. Une fois encore tu as résisté. Tes examens sanguins étaient
parfaits.
Mais, La dernière semaine, alors
que tu devais rentrer à la maison 4 jours après, nous avions constaté dans ton
regard une certaine lassitude.
Quoi de plus essentiel, dans
la vie, de voir nos enfants nous succéder et nous dépasser. C’est notre cadeau
à l’humanité. La transmission est tout ce qu’il restera.
C’est cette maladie, dont
beaucoup sont victimes, qui a déclenché l’obsession d’Hugo de vouloir trouver
des solutions à ces pathologies Neurodégénératives.
Je pensais pouvoir te garder
encore quelques années auprès de moi. J’y croyais. Je faisait un déni total sur
la perte d’un père qui fut mon idole, mon exemple, un père à qui je voulais
ressembler sans jamais pouvoir y arriver.
Lorsque le virus de la Covid
t’a touché, il y a deux ans, les médecins m’avaient préparé à ton imminente disparition.
Tu as résisté. Tu as battu ce virus et tout est repartit.
Marion t’as un peu bousculé oralement, te disant, Allez Guy, il faut vous bouger, on va vous ramener à la maison, vous ne voulez quand même pas rester ici ?…En sortant de la clinique, j’ai dis à Marion, « Maintenant qu’il est soigné, c’est lui qui décide, ou il veut ou il ne veut plus ! » Tu n’as plus voulu.
Combattant que tu fut toute ta vie, il apparaitrait que tu as lâché prise pour
la première fois de ton existence. Je pense que tu en avait marre. Alors, tu
t’es endormi.
8 jours après, ayant cette
terrible impression de t’abandonner, je suis revenu te voir dans une chambre
funéraire. Ce que je pensais ne jamais voir, je l’ai vue. Toi, ici, allongé à
tout jamais. Je t’ai longuement regardé et j’ai glissé dans ta poche une vielle
petite pochette en papier où se trouve une mèche de cheveux de ton frère, tué
durant la guerre, que ta mère avait coupé et que nous avons toujours gardé.
Une vie est passée. Le vieux
chêne est tombé.
Les messages, les appels,
les mails, les courriers furent nombreux à l’annonce de ton décès. Ces
messages, ses appels et cette présence aujourd’hui pour te rendre hommage, me
touche profondément car il me confirme le grand homme que tu étais, les valeurs
que tu véhiculais.
Pour comprendre qui tu étais
réellement, il faut remonter à ton enfance. Tu avais 9 ans lorsque les
Allemands sont venu arrêter ton père, farouche opposant au régime de Vichy. Il
fut Déporté.
En 1942, tu avais 11 ans,
ton frère Marc, dont vous m’avez donné le prénom, refuse de répondre aux
autorités d ‘occupation qui lui ordonne, le 11 décembre 1942, de rejoindre le
service de travail obligatoire en Allemagne.
Il escalada le mur du fond
du jardin, dans cette maison de Bourg-la-Reine où nous avons grandit, mon frère
et moi, pour s’enfuir et rallier la résistance en Charente où il participe à de
nombreuses opérations de liaisons et de récupération d’armes parachutées. Alors
caporal des Forces Françaises de
l’intérieur, (FFI) il fera montre de courage et d’initiative et choisit, dès
les premiers assauts contre les troupes allemandes, de se porter volontaire au
corps franc de son groupe Bir- Hakeim.
Il commandera son groupe avec
courage et héroïsme.
Il fut blessé près d’Angoulême
alors qu’il tente de porter secours à l’un de ses hommes sur le point d’être
achevé par l’ennemi.
8 jours plus tard, le 24
Aout 44, son corps franc, composé de 9 Hommes et soutenu par une soixantaine de
FFI, engagent une dernière action à l’entrée de village de Condac, alors même
qu’ils savaient qu’il avaient été dénoncé par une femme du village et qu’ils
n’en ressortiraient pas vivant. Plutôt que de cesser le combat et de risquer,
en s’échappant, la vie des FFI, il décide avec ses hommes de résister jusqu’à
la mort.
A l’issus d’un combat héroïque, au cours duquel l’ennemi subit des pertes importantes, les 9 jeunes héros tombent. Marc fut blessé à la poitrine avant de recevoir, en pleine tête, le coup de grâce tiré par un fusil allemand.
Il avait 23 ans.
Célébré par une stèle a côté
du char Leclerc à Bourg-la-Reine, ton frère est enterré dans le cimetière de la
commune a côtés de la tombe de René Reckel, autre grand héro de la guerre et
ami de la famille. Il fut torturé avant d’être fusillé au mont Valérien. Une de
ses actions fut mis à l’image sur grand écran dans le film l’Armée des Ombres.
Ton père et ton frère furent
de vrais résistants et les deux légions d’honneur et les croix de guère que
nous avons à la maison ne donnent aucun doute que ces hommes étaient des
défenseurs de leur patrie.
Je sais, papa, que ta vie
s’est construite en raison de ce traumatisme vécu trop jeune.
Ton frère était un lutteur amateur,
et le choc de la perte de cet être cher, te guida vers ce sport. Tu voulais
suivre son parcours de lutteur. Ton caractère, ta force, ton esprit volontaire
te permirent de monter sur les plus hautes marches des podiums. Ton palmarès
amateur est à la hauteur de l’homme que tu étais.
De 1951 à 1956, tu montais
sur la plus haute marche du podium jusqu’à ta sélection pour les jeux Olympique
de Melbourne.
Comme souvent, entre
dirigeants de fédérations et athlètes de haut niveau, les frictions sont
parfois houleuses. Pour une histoire de poids que tu contestais, tu fus
boycotté des JO. Le grand échec de ta vie.
Pourtant, les dirigeants de la FFL, sont tous unanime, tu fut un grand Champion. Les messages que ces derniers m’ont fait parvenir cette dernière semaine, me montrent à quel point il t’estimait.
Daniel Emelin, Délégué
auprès du Président de la fédération, m’écrivait, il y à quelques jours, « Il était perfectionniste au niveau du
travail comme il l’a toujours été sur un Ring ou un Tapis. Homme généreux, nous
avions toujours beaucoup de plaisir à échanger avec lui. Il a contribué à ce
que certains de nos amis lutteurs, viennent le rejoindre au sein des Gymnases
Club. L’un d’entre eux, Didier favori, m’a contacté, pour me faire part de sa
profonde tristesse. Sa voix ne trahissait pas ses sentiments à ton égard.
Après cette immense
déception des jeux de Melbourne, tu mis fin à ta carrière de lutteur.
La suite, tu ne la voulais
pas. Les lumières, les paillettes ne t’intéressaient pas. Tu étais un lutteur
dans l’âme. Pour autant, le sacrifice de ton sport t’ayant empêché de faire des
études, tu acceptais alors, la proposition de Robert Lageat, un puissant
Matchmaker qui te proposa de rentrer dans son écurie en tant que Catcheur.
Très vite tu as été
respecté. Tu était ce que l’on appelle dans notre jargon un bourreur ! Il
n’y en à que très peu dans notre biseness. Tu t’es immédiatement imposé.
Gilbert Wherle, un de ceux
qui font partie de cette race de bourreur, se remémore souvent ce combat que
vous aviez fait au Palais de la mutualité. Un autre Bourreur, qui avait pris la
place de Gilbert pour indisponibilité, Charles Verlhust dit « Alan la
Foudre » Combattu contre toi en bourre devant les caméras de la
télévision. Robert Lageat avait mis ce concept en route où les prétendant ne se
comptaient que sur une main.
Une des stars Américaine de
l’époque le hongrois, Stan Karoly, lui aussi bourreur d’exception et sous la
demande des Américains, te fit venir au Madison Square Garden où ton rôle fut
celui de jouer les Barreurs. Tu devais, sur ce prestigieux ring, dégonfler la
tête des prétentieux. Tu pesais 85 Kg, eux plus de 100 voir 120 !
Enfant, je te regardais
souvent à la télé où tu étais l’une des Vedettes du Catch. J’étais éblouie par
ta stature, ton charisme et ta technique. N’étant que très peu attiré par l’école,
sportif moi aussi, je compris immédiatement que c’était ce Job qu’il fallait
que je fasse.
Je voulais te ressembler. Je
me suis donc jeté dans le bain. Mon frère prendra la même direction, quelques
années plus tard.
Cela étant, il nous aura
fallu transpiré dur pour se faire un prénom. Passé derrière la notoriété et la
force du père, ce ne fut pas facile.
Mais cette vie de Vedette
était loin d’être à la hauteur de ce que tu étais, il te fallait autres choses
de plus concret, de plus réel.
C’est donc à la fin des
années 60 que tu te lanças dans un énorme combat social. Te suivit, un homme qui
deviendra plus tard mon mentor, Michel Saulnier.
Vous aviez décidé de vous
affronter aux puissants Patrons du Catch Français pour les obliger à déclarer
les catcheurs
Dès ce jour, alors que tous
les deux vous étiez sur le haut de l’affiche, les portes du milieu se sont
fermées.
En Juillet 1976, le combat était gagné, vous réussissiez à faire voter une loi après 8 ans de lutte intense. Cette loi mettait enfin les catcheurs au statut d’intermittent du Spectacle.
Une des stars Américaine de
l’époque le hongrois, Stan Karoly, lui aussi bourreur d’exception et sous la
demande des Américains, te fit venir au Madison Square Garden où ton rôle fut
celui de jouer les Barreurs. Tu devais, sur ce prestigieux ring, dégonfler la
tête des prétentieux. Tu pesais 85 Kg, eux plus de 100 voir 120 !
Enfant, je te regardais
souvent à la télé où tu étais l’une des Vedettes du Catch. J’étais éblouie par
ta stature, ton charisme et ta technique. N’étant que très peu attiré par l’école,
sportif moi aussi, je compris immédiatement que c’était ce Job qu’il fallait
que je fasse.
Je voulais te ressembler. Je
me suis donc jeté dans le bain. Mon frère prendra la même direction, quelques
années plus tard.
Cela étant, il nous aura
fallu transpiré dur pour se faire un prénom. Passé derrière la notoriété et la
force du père, ce ne fut pas facile.
Mais cette vie de Vedette
était loin d’être à la hauteur de ce que tu étais, il te fallait autres choses
de plus concret, de plus réel.
C’est donc à la fin des
années 60 quetu te lanças dans un énorme combat social. Te suivit, un homme qui
deviendra plus tard mon mentor, Michel Saulnier.
Vous aviez décidé de vous
affronter aux puissants Patrons du Catch Français pour les obliger à déclarer
les catcheurs
Dès ce jour, alors que tous
les deux vous étiez sur le haut de l’affiche, les portes du milieu se sont
fermées.
En Juillet 1976, le combat était gagné, vous réussissiez à faire voter une loi après 8 ans de lutte intense. Cette loi mettait enfin les catcheurs au statut d’intermittent du Spectacle.
Nous pouvions donc bénéficier
du chômage, des retraites, des congés spectacle et des pensions d’accidents du
travail.
Ce combat vous à amener à
avoir un contrat sur vos têtes…
Même si la préfecture vous
avait délivré deux ports d’armes, ce qui est très rare et prouve que vous étiez
en réels dangers, cela ne vous a jamais inquiété plus que ça.
Aujourd’hui, Bob Plantin ,
Président de l’ALPRA te rend hommage pour ce que ce que vous avez fait pour ce
métier, pour eux.
Suite à cette lutte sociale,
tu fus présenté à Paul Ricard en personne avec qui, durant très longtemps tu dirigeais,
toujours aux côtés de Michel, la fabuleuse tournée Ricard.Tu avais alors
réinventé le Catch en montant un Show adapté à la marque. Cette tournée dura
plus de 10 ans.
J’ai eu cette chance, jeune,
d’avoir Catcher dans les deux dernières tournée avant que la loi Evin interdise
la publicité pour le tabac et les alcool.
Tu mis fin à ta carrière un
soir d’été où nous étions en Gala, tous les deux à Iffigniac, la ville de
Bernard Hinault.
Robert Duranton te plaça un
mauvais coup de pieds à la colonne vertébrale. Tu as terminé ton match, puis au
retour dans les vestiaires, sans te plaindre, tu as enlever tes chaussures de
Catch et me les as donné en plus de ta veste de parade. « Tiens, ça te
servira » m’as tu dis sans me donner d’autres explications.
Alors, tout c’est arrêté, tu
avais 50 ans. Néanmoins, le chêne avait encore de la sève.
Il te fallait trouver un
autre combat, une autre ambition. C’est notre ami et avocat, Jacques Boedels,
après lui avoir parlé de toi, qui négocia une rencontre avec Patrick Dalia, un
homme qui quand à lui révolutionnât le monde des salles de Sport.
Tu rentras dans cette
société par la petite porte. Très vite tu devenais l’un des personnages clé de
ce groupe. Plus tard, après avoir montré à ce dernier ton talent de
gestionnaire tu fus mis au poste de Directeur Général du Groupe et même à celui
de PDG.
Patrick, par la suite, ayant
racheté le Paris Country Club, te plaça une fois encore à un poste important de
ce Golf Parisien.
Il y à 10 jours, au
lendemain de ta disparition, Je recevais ce SMS ;
« Toutes mes
condoléances à toi et ton frère, lui qui vous chérissait tant.
Guy a eu une vie admirablement bien remplie qu’il a dirigé avec son énergie, sa
ténacité et son intelligente approche humaine. Une de mes plus belles
rencontres. Bien à vous deux Patrick Dalia. »
Enfin, l’âge étant, tu as
pris ta retraite. Maman voulait enfin profiter un peu de toi, et tu acceptas.
Alors tu as acheté une maison en auvergne puis une autre en Normandie. Tu y
recevais Louise, Thomas, Antoine et Hugo tes 4 petits enfants avec qui tu
aimais faire le clown.
Qu’avons nous hérité, Pierre
et moi, de toi ?
Je pense une certaine force.
Un esprit combattant qui nous interdit de courber l’échine, quelques soient les
raisons. De la générosité mais surtout un esprit de famille que nous avons
transmis à nos enfants. Le clan, rassures toi est toujours intact.
Il te fallait trouver un
autre combat, une autre ambition. C’est notre ami et avocat, Jacques Boedels,
après lui avoir parlé de toi, qui négocia une rencontre avec Patrick Dalia, un
homme qui quand à lui révolutionnât le monde des salles de Sport.
Tu rentras dans cette
société par la petite porte. Très vite tu devenais l’un des personnages clé de
ce groupe. Plus tard, après avoir montré à ce dernier ton talent de
gestionnaire tu fus misau poste de Directeur Général du Groupe et même à celui
de PDG.
Patrick, par la suite, ayant
racheté le Paris Country Club, te plaça une fois encore à un poste important de
ce Golf Parisien.
Il y à 10 jours, au
lendemain de ta disparition, Je recevais ce SMS ;
« Toutes mes
condoléances à toi et ton frère, lui qui vous chérissait tant.
Guy a eu une vie admirablement bien remplie qu’il a dirigé avec son énergie, sa
ténacité et son intelligente approche humaine. Une de mes plus belles
rencontres. Bien à vous deux Patrick Dalia. »
Enfin, l’âge étant, tu as pris ta retraite. Maman voulait enfin profiter un peu de toi, et tu acceptas. Alors tu as acheté une maison en auvergne puis une autre en Normandie. Tu y recevais Louise, Thomas, Antoine et Hugo tes 4 petits enfants avec qui tu aimais faire le clown.
Tu rentras dans cette
société par la petite porte. Très vite tu devenais l’un des personnages clé de
ce groupe. Plus tard, après avoir montré à ce dernier ton talent de
gestionnaire tu fus mis au poste de Directeur Général du Groupe et même à celui
de PDG.
Patrick, par la suite, ayant
racheté le Paris Country Club, te plaça une fois encore à un poste important de
ce Golf Parisien.
Il y à 10 jours, au
lendemain de ta disparition, Je recevais ce SMS ;
« Toutes mes
condoléances à toi et ton frère, lui qui vous chérissait tant.
Guy a eu une vie admirablement bien remplie qu’il a dirigé avec son énergie, sa
ténacité et son intelligente approche humaine. Une de mes plus belles
rencontres. Bien à vous deux Patrick Dalia. ».
Qu’avons nous hérité, Pierre
et moi, de toi ?
Je pense une certaine force.
Un esprit combattant qui nous interdit de courber l’échine, quelques soient les
raisons. De la générosité mais surtout un esprit de famille que nous avons
transmis à nos enfants. Le clan, rassures toi est toujours intact.
Si la petite Louise, ta
petite fille est présente aujourd’hui, Antoine et Thomas sont absents. La
raison est qu’ils doivent gérer la plage de Pierre en son absence.
Je crois que nous avons pris
acte de ce que tu nous as transmis et j’espère que nous sommes digne de toi,
digne de maman qui, elle non plus, ne manquait pas de courage.
Pour être plus proche de
toi, toi l’idole de mon enfance, j’ai essayé de marcher dans tes pas. Par la
suite, j’ai essayé de me faire un nom dans ce métier bien complexe.
J’ai moi-même mené certains
combats dans ce catch Français, pour améliorer le système.
Aujourd’hui, comme toi,je
pense que je laisserai une trace dans ce métier, le Catch.
Je n’ai pas eu le temps de t’en parler mais
j’aurai tellement été fière de t’annoncer qu’un film sur grand écran, retracera
un moment de ma vie, celle où j’ai voulu
porter aide à des jeunes gens désœuvrés par le biais de l’apprentissage du
Catch dans mes écoles. Ces moments de ma vie ou j’ai mené mon combat auprès des
hommes politiques et des médias pour leur demander de me soutenir dans mon
action. Ces jeunes avec qui je partais, tout au long de l’année sur les routes
dans des tournées que je produisais.
pense que tu aurais été fier
de mon parcours et de cet aboutissement.
Je peux te le dire
aujourd’hui, Pierre comme moi, avons été étouffé par ce personnage hors du
commun que tu étais. Comment surpasser, voir, juste égaler un homme de ta
trempe ?
Rassure toi, mais tu le
sais, Pierre a su faire sa place dans son métier et il est reconnu pour son
grand professionnalisme. Il a réussis dans un métier où les places sont chères
et où les coups bas sont inexorablement présents.
Tes petits enfants sont tous
à l’œuvre et aucuns d’entres eux ne sont en difficulté. Notre famille tient
debout, rassure toi. Tu peux partir tranquille.
Autour de toi, nombreux sont
ceux qui sont venus pour te rendre hommage.
Je suis profondément ému de voir
toutes ces personnes t’entourer.
Je ne peux terminer cet
hommage, sans en rendre un à mon épouse Marion.
50 ans de vie commune auprès
d’elle.
Mon fils Hugo, dans son
livre, « à la conquête du sommeil », écrivait :
« Elle aurait fait une
excellente Psychologue mais choisit à la place, des études d’infirmière, plus
courtes, moins engageantes pour suivre mon père. Ma mère analyse plus qu’elle
n’agit. Sa capacité à comprendre et connaître les gens, mais surtout son dévouement
sans faille aux autres m’a toujours subjugué. »
Je pense que tu aurais été fier
de mon parcours et de cet aboutissement.
Je peux te le dire
aujourd’hui, Pierre comme moi, avons été étouffé par ce personnage hors du
commun que tu étais. Comment surpasser, voir, juste égaler un homme de ta
trempe ?
Rassure toi, mais tu le
sais, Pierre a su faire sa place dans son métier et il est reconnu pour son
grand professionnalisme. Il a réussis dans un métier où les places sont chères
et où les coups bas sont inexorablement présents.
Tes petits enfants sont tous
à l’œuvre et aucuns d’entres eux ne sont en difficulté. Notre famille tient
debout, rassure toi. Tu peux partir tranquille.
Autour de toi, nombreux sont
ceux qui sont venus pour te rendre hommage.
Je suis profondément ému de voir
toutes ces personnes t’entourer.
Je ne peux terminer cet
hommage, sans en rendre un à mon épouse Marion.
50 ans de vie commune auprès
d’elle.
Mon fils Hugo, dans son
livre, « à la conquête du sommeil », écrivait :
« Elle aurait fait une
excellente Psychologue mais choisit à la place, des études d’infirmière, plus
courtes, moins engageantes pour suivre mon père. Ma mère analyse plus qu’elle
n’agit. Sa capacité à comprendre et connaître les gens, mais surtout son dévouement
sans faille aux autres m’a toujours subjugué. »
pense que tu aurais été fier
de mon parcours et de cet aboutissement.
Je peux te le dire
aujourd’hui, Pierre comme moi, avons été étouffé par ce personnage hors du
commun que tu étais. Comment surpasser, voir, juste égaler un homme de ta
trempe ?
Rassure toi, mais tu le
sais, Pierre a su faire sa place dans son métier et il est reconnu pour son
grand professionnalisme. Il a réussis dans un métier où les places sont chères
et où les coups bas sont inexorablement présents.
Tes petits enfants sont tous
à l’œuvre et aucuns d’entres eux ne sont en difficulté. Notre famille tient
debout, rassure toi. Tu peux partir tranquille.
Autour de toi, nombreux sont
ceux qui sont venus pour te rendre hommage.
Je suis profondément ému de voir
toutes ces personnes t’entourer.
Je ne peux terminer cet
hommage, sans en rendre un à mon épouse Marion.
50 ans de vie commune auprès
d’elle.
Ma peine est immense. Tu fus
mon exemple, l’homme que je voulais être. Ta disparition est une vraie
amputation pour moi. Quelque chose de moi est partit avec toi ce 2 Juin.
Notre vieux chat, celui qui
se blottissait sur tes genoux, est mort hier. Je l’ai enterré ce matin. Lui
manquais-tu à ce point qu’il vienne te rejoindre le même jour ?
Je garderai tes cendres
quelques mois encore dans notre maison, puis, à l’automne, j’irai les mélanger
avec celles de maman, puis, Pierre, Marion et moi, les disperseront à Saint
Victor dans cette petite montagne ou vous aimiez vous promener.
Mon père n’est plus. Une vie
vient de passer. Il se repose et c’est bien ainsi. Le chêne n’est plus.
Marion te considérait comme
son second père. Elle a immédiatement tout pris en mains.
Nombreux sont ceux qui me
félicite de t’avoir gardé avec moi, de t’avoir assisté jusqu’au bout, sans
accepter de te placer.
Ils se trompent. Moi, je me
suis contenté de t’aimer, de t’emmener avec moi dans quelques galas, d’aller au
restaurant ou voir des copains, mais Marion, elle, t’a tout donné. Elle t’emmena
partout.
Elle T’a dorloté, assisté,
soutenu, mis en sécurité, elle prenait un soin immense de toi.
Une fois devenu impotent,
sans rentrer dans les détails, elle te lavait, t’habillait te coiffait. Tout ce
que je n’aurai pas pu faire.
Elle a sacrifié 13 ans de sa
vie pour s’occuper de toi à temps complet après avoir sacrifiée plusieurs
décennies pour moi. Sans elle j’aurai été perdu.
Elle m’a déchargée, elle a
déchargée mon petit frère de cette lourde tâche. Pierre et moi en sommes
conscients et bien reconnaissants.
Elle a fait ce qui est le
plus précieux à mes yeux, te faire garder ta dignité jusqu’à ton dernier
souffle. Grace à elle, tu es partit, comme l’écrivait bob Plantin, serein et la
tête haute comme tu l’as été toute sa vie.
Marion, merci pour se
sacrifice.
Notre vieux chat, celui qui
se blottissait sur tes genoux, est mort hier. Je l’ai enterré ce matin. Lui
manquais-tu à ce point qu’il vienne te rejoindre le même jour ?
Je garderai tes cendres
quelques mois encore dans notre maison, puis, à l’automne, j’irai les mélanger
avec celles de maman, puis, Pierre, Marion et moi, les disperseront à Saint
Victor dans cette petite montagne ou vous aimiez vous promener.
Mon père n’est plus. Une vie
vient de passer. Il se repose et c’est bien ainsi. Le chêne n’est plus.
Marc Mercier
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Round 20 -- 2022 -